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Affichage des articles du janvier, 2019

La famille Vernet et Sherlock Holmes...

Dans "l'interprète grec", Sherlock Holmes explique que sa grand-mère était la sœur du peintre Horace Vernet (1789-1863), qui connut la célèbrité de son vivant, fait suffisamment rare pour être mentionné. Horace Vernet eut un fille, Louise Vernet (1814-1845), qui épousa Paul Delaroche (1797-1856), lui-même artiste peintre. De cette union, naquit Philippe Delaroche-Vernet (1841-1882), diplomate. Mycroft Holmes, lui-même impliqué dans les affaires étrangères de sa gracieuse Majesté, a naturellement gardé des relations avec son cousin diplomate. Si Sherlock Holmes a dû quitter Londres en 1870, il est assez naturel qu'il ait trouvé refuge chez ses cousins Delaroche-Vernet. Le lien était trouvé. Ensuite, pourquoi ne pas rester à Paris ? D'une part, les fonctions de diplomate de Philippe Delaroche-Vernet ne lui permettaient pas de s'occuper de son jeune cousin, d'autre part, il restait trop visible au sein de sa famille dans la capitale. Il était préfér

En ce début d'année 1870, Lyon n'a plus de maire !

La ville de Lyon a été lé théâtre de nombreux soulèvements populaires, les révoltes canuts, depuis les années 1830. Les canuts sont des maîtres artisans lyonnais de la soierie. Ils sont près de huit mille et emploient environ trente mille compagnons. Essentiellement présents dans la commune de la Croix-Rousse, ils ont donné leur nom aux logements qui sont aujourd'hui très prisés. Ces logements sont très hauts de plafond pour accueillir les métiers à tisser. La révolution industrielle du XIXe siècle, la concentration des richesses au sein de la Grande Fabrique, qui rassemble les négociants et banquiers impliqués dans le commerce de la soierie, modifient les équilibres. Les revenus des canuts baissent et c'est toute la population lyonnaise qui souffre. 1831 est marquée par la première révolte canut, qui pousse le gouvernement de Louis-Philippe à envoyer 20000 hommes de troupe pour rétablir l'ordre. La révolte de 1834 sera plus violemment réprimée et plus de 600 mort

Coller à l'Histoire ...

Enfin, avant de commencer, il restait encore quelques points à régler. Mon histoire devait coller à l'Histoire de France et à celle de Lyon. Cela constituait un guide mais aussi une contrainte. Aussi a-t-il fallu collecter bon nombre d'informations sur le contexte lyonnais, les personnages, les noms des rues et des lieux... A cet égard, je tiens à remercier les Archives de Lyon , qui disposent de toutes les ressources nécessaires, et les personnels pour leur accueil. Je me ferai un plaisir de présenter sur ce blog des détails sur ces différents sujets. Cette recherche d'informations a finalement permis de poser le cadre et de trouver les ressorts de l'intrigue. Mais elle a également changé mon regard sur la ville. Chaque balade est désormais l'occasion d'observer les maisons, les rues, les places et tous les bâtiments, d'imaginer comment tout cela pouvait être à l'époque. Pour terminer, j'ai souhaité reprendre le principe des aventures de

Et deux ans après...

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Entre la décision de départ d'écrire un roman et l'aboutissement du projet il s'est passé deux ans. Genèse assez longue et encore... Parler d'aboutissement est exagéré, car le résultat est très perfectible. Mais une fois l'histoire achevée, le roman lu et relu (jamais assez ...) je l'ai proposé à plusieurs membres de ma famille qui m'ont fait l'honneur de le lire en entier. Et alors, je me suis dit, poussons le jeu jusqu'au bout et tentons l'édition. Tout un monde que j'ignore et que je découvre avec plaisir. Car tout cela reste un loisir. J'ai donc opté pour l'auto-édition électronique sur des sites qui proposent des outils très faciles à utiliser, comme Amazon ( lien vers le livre ) et KOBO ( lien vers le livre ). Et voilà le résultat. Je suis très heureux et très fier que ma fille Johane ait accepté de faire la photo de couverture, de même que toutes les photos qui sont sur ce blog. Je reviendrai dans ce blog sur

Et si j'écrivais un roman ?

En tant que lecteur assidu de romans policiers, de fantasy et de science-fiction, j'ai toujours été impressionné par la capacité des auteurs à raconter une histoire captivante, riche de personnages et d'événements. Et la question vint fatalement un jour, serais-je capable d'inventer une histoire, des personnages et de rapporter leurs aventures sur deux cents ou trois cents pages ? Voilà un challenge qui paraissait prometteur. Cette décision prise, restait à trouver un sujet, un type de roman. Mon goût pour l'histoire et plus particulièrement pour le XIXe siècle s'imposait facilement. Quant au lieu, c'était aussi simple, à Lyon, ville que j'aime énormément. C'était un bon début, le cadre était posé. Restait à trouver des personnages, une intrigue et une manière de raconter. Si le siège d'Interpol est à Lyon, ce n'est sans doute par sans lien avec un certain Edmond Locard . Il s'avère que cet homme extrêmement brillant créa à Lyon