Articles

Monsieur Gustave Fortier, directeur de l'Ecole Centrale Lyonnaise mais aussi un grand chimiste.

Image
Monsieur Gustave Fortier a été le directeur d'une institution lyonnaise, l' # Ecole   # Centrale   # Lyonnaise , de 1868 à 1922 ! Il prit sa retraite à 96 ans ! (voir composition du corps professoral en 1873). Il fut aussi un grand chimiste, qui travailla notamment sur les usages de l'ammoniac. Le développement de l'éclairage au gaz dans la seconde moitié du XIXe siècle conduit à la construction d'usines à gaz, comme celle qui sera établie dans l'actuel quartier de la  # Confluence  à  # Lyon  ( https://www.facebook.com/ericL.auteur/posts/1474589626037770 ). Ces usines produisaient également de l'ammoniac à bas coût. Gustave Fortier et Adolphe Philippe déposèrent plusieurs brevets (voir photo document 1867) sur l'utilisation de ce coproduit pour le traitement de la  # soie , de la  # laine  mais aussi pour la production d'engrais. Adolphe Philippe tenait alors les Docks  # Lyonnais , entrepôt de produits agric...

Il y a 149 ans décédait le Commandant Arnaud, un 20 décembre

Image
Une grande confusion régnait à  # Lyon  en de mois de décembre 1870 et ce depuis la chute du second Empire au lendemain du 4 septembre. Jacques-Louis Hénon est le nouveau maire, Paul-Armand Challemel-Lacour est le préfet nommé par le gouvernement de Défense Nationale, l'Association Internationale des Travailleurs pilote différents comités, la garde nationale est en alerte et tout le monde craint que les Prussiens n'env ahissent Lyon. Le 18 décembre, la bataille de Nuits (Saint-Georges) est une nouvelle défaite. Les informations qui parviennent à Lyon laissent entendre que deux légions lyonnaises ont été décimées. Plusieurs activistes décident de lever un nouveau mouvement populaire pour prendre le pouvoir à Lyon et organiser la défense de la ville. Un premier commandant de la garde nationale, dénommé Chavent, est appréhendé par la foule et amené à la salle Valentino à la Croix-Rousse. Il refuse tout net de prendre les armes aux côtés des séditieux et se retrouve entrav...

Eugène Barbier-Labaume, journaliste et imprimeur lyonnais !

Image
Il y a presque 149 ans décédait un grand nom du journalisme et de l'imprimerie lyonnaise, Eugène Barbier-Labaume. Né dans l'Allier en 1812, il s'installera en tant qu'imprimeur au 5, cours Lafayette à  # Lyon . Il sera un acteur de la presse satirique du second Empire. Il imprimera le journal de Guignol dont le premier exemplaire sortira le 30 avril 1865.  Ce journal sera interdit et aussitôt remplacé par le "Journal de Gnafron, cousin de Guignol". Il ne faisait pas bon critiquer le gouvernement impérial ! Monsieur Labaume se lancera ensuite dans le journalisme avec "La Marionnette" dont le premier numéro sortira le 15 décembre 1868, il y a tout juste 151 ans, c'était déjà un dimanche  :) Après 86 numéros, Monsieur Labaume est contraint d'arrêter ce journal. Qu'à cela ne tienne, il lance "La Mascarade" qui perdurera quelques années après sa mort, le 6 février 1871, sous la direction de son gendre Jules...

L'insecticide, une invention lyonnaise !!

Image
C'est en découvrant une publicité de 1869, que je me suis intéressé à l'invention de Monsieur Joseph-Henri Vicat. Né à Saint-Antoine du Dauphiné en 1821, il fut instituteur puis s'installa en tant que chimiste à  # Lyon , rue de l'épée. Il s'intéressa à la poudre de pyréthre. Il déposa à Lyon un premier brevet (voir seconde illustration) pour un insecticide naturel à base de pyréthre, de poudre de chrysantème et de camphre. Il déposa un second brevet, toujours à Lyon, en 1855 pour un souriscide. Il habitait alors rue Bugeaud. Il inventa également un soufflet pour diffuser l'insecticide (voir illustration). Il semble que la maison Bouvarel, toujours à Lyon, utilisa indûment ses brevets. Maison qu'il attaqua en justice avec l'appui d'un chimiste lyonnais, Alexandre Glénard, en 1857. Monsieur Vicat fut surtout un industriel et un communicant avisé. Il fit beaucoup de publicité à ses produits et obtint de nombreux prix lors d...

La tour Pitrat, bien avant le crayon de la Part-Dieu

Image
Nous sommes à Lyon en 1828. Monsieur Horace Pitrat est un riche entrepreneur qui a beaucoup bâti sur la colline de la Croix-Rousse . Désireux de montrer sa puissance ou tout simplement pour laisser une trace dans l’Histoire, il décide de faire construire une immense tour de 300 pieds (environ 100 m de haut) près de la rue Raymond sur la Croix-Rousse. Son projet un peu fou marque les esprits, pensez-donc 100 m de haut ! Mais  les moyens n’étaient pas à la hauteur de ses ambitions. Fondations insuffisantes, pierres et mortiers de mauvaise qualité, … déjà des fissures apparaissent. Pourtant Monsieur Pitrat, dont l’égo n’a d’égal que sa tour, n’hésite pas à la faire visiter au curieux. Août 1828, ce qui devait arriver arriva. Le chef des travaux demande aux ouvriers de quitter le chantier et… la tour s’effondre. Des pierres touchent la maison voisine dont un mur s’écroule. Une petite fille est prise sous les éboulis. Les sources ne s’accordent pas sur son décès ou sa survie. L’...

L'affaire du huitième coffret

Image
Dans cette nouvelle enquête, Sherlock Holmes et Edmond Luciole seront confrontés à un bien étrange mystère.  S’il est avéré que des malfrats se sont introduits dans la salle des coffres d’une banque hautement sécurisée, rien n’a pourtant été dérobé.  Qui a pu commettre ce forfait, comment et surtout pourquoi ?  Une enquête contre la montre, puisque l’armée prussienne progresse de manière inquiétante en cette fin d’été 1870 et que la révolte et l'anarchie grondent à #Lyon. En version brochée : https://www.amazon.fr/dp/1699548307/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_U_F563DbXWRJ05Z ou ebook : https://www.amazon.fr/dp/B07Y8TVVTK/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_U_M763DbKH0CGMD

Le vrai chef de la Sûreté Lyonnaise en 1870

Image
De Lourdes à Lyon, le vrai Chef du service de la Sûreté  # Lyonnaise  en 1870... Dans mes deux romans, personnages fictifs et personnes ayant réellement existé se côtoient tout au long des enquêtes. Quand un acteur joue un rôle important et que son rôle est trop éloigné de ce qu’il a été réellement, je prends le parti de lui substituer un personnage fictif. C’est le cas de Victor Ardent, le commissaire spécial de la Sûreté de Lyon. Qui était-il vraiment ? En 1870, le commissaire spécial chef de la Sûreté Lyonnaise s’appelait Jean-Dominique Jacomet (voir liste des commissaires spéciaux datant de 1867).  Ses bureaux étaient bien situés au 5 de la Rue Luizerne, qui s'appella quelques temps Rue de la Tunisie, avant de s’appeler Rue du Major Martin (voir plan). Restait à savoir plus sur ce commissaire. Et en fait, ce Jean-Dominique Jacomet n’est pas un inconnu ! Il était commissaire de deuxième classe à Lourdes en 1858 quand une certaine Bernadette ...